La ville est réalité. Le réel du quotidien qui parfois se rappelle durement à chacun fait souvent oublier ce qui n'est guère saisissable, mais qui pourtant fait sens. La dimension symbolique offre un accès presque direct à cet aspect de la réalité urbaine. Toucher à la part d'imaginaire qui fonde le rapport au réel est bien plus complexe. Cet espace livre quelques réflexions promptes à rendre ce monde plus accessible. Entre sciences humaines et sociales, art et littérature, l'imaginaire se dévoile, y compris pour les villes d'aujourd'hui. Pour mieux comprendre ma démarche voir ma plateforme professionnelle et le blog inhérent.

mardi 3 juin 2008

Quand l'imagination manque, l'imaginaire trinque


"New Songdo ; est une ville nouvelle en cours de construction sur une île artificielle située à quelques kilomètres de Séoul, en Corée du Sud. Une ville emblématique à plus d'un titre. Elle constitue d'abord le plus important projet immobilier privé au monde, avec un budget total de 25 milliards de dollars, co-piloté par deux entreprises, l'une américaine, l'autre sud-coréenne, et prévoit d'accueillir en 2014 65 000 résidents et 300 000 travailleurs. L'ambition de ses promoteurs est de faire de New-Songdo le principal hub économique et financier du nord-est asiatique, zone qui comprend la Chine du Nord, l'Est de la Russie, les deux Corées et le Japon, en y accueillant les principales entreprises mondiales et leur personnel. Pour séduire cette population cosmopolite, les architectes ont intégré dans cette ville du 21e siècle des éléments urbains de provenances diverses, Sydney, Londres, Paris, Venise, New-York, dessinant ce qu'ils appellent une « synergie city ». Ses habitants disposeront ainsi d'un « central park » new-yorkais, de canaux vénitiens, d'un hôpital « américain »Johns Hopkins, et d'écoles préparatoires gérées par Harvard's Education faculty. (...) New Songdo est aussi la vitrine high-tech de la Corée du Sud, et constitue pour le gouvernement et les principales entreprises du pays une plate-forme de test grandeur nature unique au monde, qui doit permettre à ces dernières de maintenir leur course en avant dans l'ubiquitous computing, décrété priorité nationale en Corée du Sud. Une ville laboratoire, dans laquelle les poubelles publiques utiliseront les étiquettes RFID pour vous créditer de l'argent quand vous recyclerez une bouteille vide, les sols des appartements seront sensibles aux pressions et, s'ils détectent une chute, contacteront les urgences… Dans la U-city, la même clef servira à prendre le métro, à payer son parking, à voir un film, à ouvrir son appartement... Tous les systèmes d'informations (résidentiels, médicaux, d'entreprises, administratifs) partageront leurs données, à une échelle jamais atteinte. Résidences et bureaux seront équipés d'origine de multiples capteurs-senseurs qui collecteront des données d'identification, de localisation, climatiques, corporelles, elles aussi réinjectées dans le système d'information global de la ville. " lire la suite

plus de précisions : www.songdo.com

"L'ubimédia peut se définir comme ce qui reste de l'informatique quand les ordinateurs ont disparu - ou plutôt, ont fusionné avec tout ce qui nous entoure. Un monde de puces communicantes, de capteurs en tous genres, de surfaces interactives et d'interfaces innovantes, qui redéfinissent notre conception des objets, des lieux et des relations sociales. Un univers informationnel dense, omniprésent et toujours connecté, dont les téléphones mobiles et les réseaux sans fil actuels ne sont que les prémisses. Adam Greenfield, en des termes simples et accessibles aux néophytes, nous précipite dans cette vision à la fois futuriste et réaliste, nous incitant à comprendre les enjeux et les conséquences d'une évolution majeure qui nous concerne tous. Car, pour le meilleur ou pour le pire, l'ubimédia est la nouvelle réalité de l'informatique du XXIe siècle". source merci à JV de geographie 2.0 pour l'info.