lundi 12 mai 2008
aux sources de l'imaginaire urbain
De Babylone, le sens commun ne retient bien souvent que la Tour de Babel ou les Jardins suspendus, deuxième Merveille du Monde. Fortement marqués d'un point de vue symbolique, ces deux monuments, au sens plein du terme, font presque oublier la réalité urbaine qui a marqué l'espace. Ces deux manifestations d'une mémoire de la Ville de Babylone ou de son épaisseur légendaire évoquent la Ville comme catégorie, comme type-idéal d'une œuvre humaine honorant l'Homme. Mais c'est aussi l'occasion de signifier sa perte par sa trop grande prétention. La Ville lieu des possibles et de toutes les œuvres ; la Ville lieu de perdition par la corruption des âmes. Dès lors, l'aventure urbaine ne cessera d'évoluer entre ces deux positionnements extrêmes : de l'expression du sublime, du sacré à l'aveuglement jusque dans l'abandon et la souffrance.
à voir : Le Louvre • exposition Babylone
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