La ville est réalité. Le réel du quotidien qui parfois se rappelle durement à chacun fait souvent oublier ce qui n'est guère saisissable, mais qui pourtant fait sens. La dimension symbolique offre un accès presque direct à cet aspect de la réalité urbaine. Toucher à la part d'imaginaire qui fonde le rapport au réel est bien plus complexe. Cet espace livre quelques réflexions promptes à rendre ce monde plus accessible. Entre sciences humaines et sociales, art et littérature, l'imaginaire se dévoile, y compris pour les villes d'aujourd'hui. Pour mieux comprendre ma démarche voir ma plateforme professionnelle et le blog inhérent.

lundi 12 mai 2008

aux sources de l'imaginaire urbain



De Babylone, le sens commun ne retient bien souvent que la Tour de Babel ou les Jardins suspendus, deuxième Merveille du Monde. Fortement marqués d'un point de vue symbolique, ces deux monuments, au sens plein du terme, font presque oublier la réalité urbaine qui a marqué l'espace. Ces deux manifestations d'une mémoire de la Ville de Babylone ou de son épaisseur légendaire évoquent la Ville comme catégorie, comme type-idéal d'une œuvre humaine honorant l'Homme. Mais c'est aussi l'occasion de signifier sa perte par sa trop grande prétention. La Ville lieu des possibles et de toutes les œuvres ; la Ville lieu de perdition par la corruption des âmes. Dès lors, l'aventure urbaine ne cessera d'évoluer entre ces deux positionnements extrêmes : de l'expression du sublime, du sacré à l'aveuglement jusque dans l'abandon et la souffrance. 







à voir : Le Louvre • exposition Babylone

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