La ville est réalité. Le réel du quotidien qui parfois se rappelle durement à chacun fait souvent oublier ce qui n'est guère saisissable, mais qui pourtant fait sens. La dimension symbolique offre un accès presque direct à cet aspect de la réalité urbaine. Toucher à la part d'imaginaire qui fonde le rapport au réel est bien plus complexe. Cet espace livre quelques réflexions promptes à rendre ce monde plus accessible. Entre sciences humaines et sociales, art et littérature, l'imaginaire se dévoile, y compris pour les villes d'aujourd'hui. Pour mieux comprendre ma démarche voir ma plateforme professionnelle et le blog inhérent.

lundi 19 mai 2008

l'imaginaire fait le réel : l'espace public bruxellois









"Elles sont une vingtaine de fresques ainsi réparties à travers la ville. Elles offrent un visage étrange. Elles nous obligent à dire qu’à l’instar de Paris - qui est une fête -, Bruxelles, Mecques incontestée/incontestable de la Bande Dessinée, est une BD. Voilà. Le 9ème art, celui qui n’a pas d’âge, se matérialise sur les murs de sa ville... natale ( ?). Et voilà qu’on découvre ces cases à tous les coins de rues, sans qu’il soit nécessaire de lever le nez". source

L'espace public urbain vecteur d'images, porteur d'autant de référents imaginaires de la bande dessinée belge. Bruxelles comme d'autres villes ont inspiré nombre d'auteurs (Schuiten & Peters) ; en retour, leurs histoires viennent rythmer la réalité concrète des rues, façades ou places. Une mise en abîme, quelque part. 

Aucun commentaire: